En Février 1996, mon papa a décider de nous emmener voir la Californie et les plages de l'Ouest américain. Nous avons opté pour un San Francisco - Los Angeles car c'est dans cette direction que le vent souffle et que c'est vraiment trop dur contre le vent... surtout avec la remorque ! Et puis nous n'avions que deux semaines, alors inutile de les passer le nez dans le vent.
Et nous voilà à San-Francisco, le premier soir passé dans un hôtel tout prêt de la mer a été merveilleux. On a entendu toute la nuit les chants d'amours des lions de mer qui peuplent la baie. Nous nous sommes promenés dans la ville et avons goûté le charme des ses vieux quartiers, du "Cable-car", et de toutes les attractions touristiques du bord de mer... sans aller jusqu'à visiter Alcatraz !
San Francisco ressemble à une ville balnéaire française, on ne sent pas l'énervement des villes industrielles, les gens sont souriants et comme première approche des états unis, ça n'est pas trop dépaysant !
Nous avons traversé à vélo la baie en empruntant le Golden Gate Bridge (vertige assuré) pour nous rendre à l'Auberge de Jeunesse de Sausalito. La ballade est sportive si on n'emprunte pas le tunnel qui venait juste d'être rouvert après le tremblement de terre.
A partir de San Francisco, nous avons suivi un itinéraire très standard qui permet à tout bon cyclotouriste de rallier le Canada au Mexique. Les routes y sont bien protégées et ça n'a rien d'une aventure en territoire inconnu. Sur ce parcours, il est difficile de faire de vraies rencontres car les gens sont très (sans doute trop) habitués a voir défiler des vélos. Il est facile de dormir dans des campings (coincés entre deux énormes camions caravanes) ou dans des motels, finalement pas très chers.
Et plus, nous approchions de Los Angelès plus nous avons vu des noms mythiques et des plages qui évoquent des séries télévisées. Silicon Valley, San Diego, Carmel (la ville dont Clint Easwood a été le maire), Malibu, Holywood, le site des jeux olympiques... pour finir sur Sunset Boulevard que nous avons parcouru a vélo...
Malgré tout, ce voyage nous aura laissé peu de souvenirs car les meilleurs souvenirs sont dans les rencontres et les américains de cette région semblent prompts à étaler leur richesse mais peu enclins à ouvrir leur porte...